David Schreiber
S2, 6 ECTS
À partir des années 70, l’apparition d’une nouvelle génération ainsi qu’une série de profondes transformations des sociétés et des États en Europe met en confrontation les formes de mémoire de la Seconde guerre mondiale construites pendant les premières décennies d’après-guerre avec de nouvelles attentes. La mémoire du génocide des juifs se singularise en bousculant les grands récits nationaux, l’effondrement du bloc soviétique et l’achèvement des décolonisations viennent complexifier les paysages mémoriels européens. Si la Seconde guerre mondiale continue d’opérer comme l’événement paradigmatique et donne lieu à un véritable « memory boom », la mise en place de « politiques mémorielles » au niveau national et transnational suscite des demandes ainsi que des crises et des conflits entre des mémoires parfois perçues comme antagonistes. À l’inverse, des mémoires se font écho et se répondent, s’enrichissent par analogie ou comparaison selon des processus « multidirectionnels » qu’il conviendra d’analyser à partir d’une série de cas dans différents contextes nationaux et transnationaux.
Pas de prérequis. Ce cours peut être suivi indépendamment de celui du premier semestre.
Salle Histoire
Vendredi 10h30-12h30
Première séance : 23 janvier 2026
Validation : exposé oral ou dossier rédigé sur un thème à définir, en lien avec le cours




